Le modèle de Larry Greiner : 5 étapes de croissance d’une entreprise.

Selon le modèle de Greiner, une entreprise connaît un cycle de vie comparable à celui d’un être humain, avec des phases de croissance et de crise. Grâce à son caractère prédictif, cette théorie permet d’anticiper les crises de l’organisation et d’identifier les éléments limitants le développement des entreprises.

Phase 1 : La phase créative > crise du leadership.
C’est la phase de lancement de l’entreprise qui mène à une crise de leadership.
La taille de l’entreprise empêche le dirigeant d’assurer à lui seul toutes les fonctions.

Phase 2 : La phase directive > Crise d’autonomie.
C’est une phase organisationnelle. On cherche à améliorer la productivité.
Une crise d’autonomie se produit par centralisation des décisions sur le dirigeant.

Phase 3 : La phase de délégation > Crise de contrôle.
L’entreprise structure son management mais risque de tomber dans la crise de contrôle : trop d’autonomie, perte des objectifs communs, on joue avec les règles et les procédures sont mises à mal.

Phase 4 : La coordination > Crise de bureaucratie.
L’entreprise consolide son organisation : Indicateurs, tableaux de bord, respect des règles et procédures, contrôle à tous les étages.
L’excès de formalisme mène à une crise de bureaucratie : les équipes perdent en autonomie et responsabilité.

Phase 5 : La collaboration > Crise de renouveau
Les nouveaux enjeux de cette phase sont d’innover. Pour résoudre les problèmes, les objectifs sont fixés en collaboration avec les équipes. A terme une crise de renouveau peut survenir si l’entreprise n’est pas prête à manager de cette façon.

En conclusion, on peut dire que chaque phase organisationnelle a ses limites. Le côté positif de cette analyse est que chaque crise a ses solutions qui permettent d’amorcer une nouvelle phase de développement de l’entreprise.

Echangeons sur ce sujet.

Les règles du management de l’équipe à distance.

Manager une équipe à distance, fait peur à bon nombre de managers. Le sentiment qu’ils expriment est une perte de contrôle sur le collaborateur et son travail, et plus généralement la perte de l’emprise et de l’autorité sur le collaborateur. En réalité, peu importe le lieu de travail, le collaborateur doit avancer sur ses objectifs et fournir des résultats. Ce sont ces résultats qui vous indiqueront s’il est ou non efficace, peu importe qu’il soit à distance ou physiquement présent au bureau.

1 ) Un cadre avec des horaires d’activité précis. Le travail à distance doit être régi par un cadre précis, sans ambiguïté et connu de tous. Pour ceux qui souhaiteraient que leurs collaborateurs soient joignables à tout moment de la journée pour “vérifier” qu’ils travaillent bien : Mettez l’idée aux oubliettes. Au bureau, nous avons tous des impératifs : réunions, appels avec des prestataires ou des fournisseurs, réunions de travail entre collègues, etc… Et ne sommes pas forcément disponibles sur l’instant. Il en est de même lorsque l’on travaille à distance.

2 ) Faire confiance. Laisser un collaborateur expérimenter le télétravail c’est lui faire confiance. Si quelqu’un n’a pas envie de travailler, qu’il soit au bureau ou chez lui, cela ne change rien. En tant que manager il n’y a pas d’autres choix que de lâcher du lest.

3 ) Basculer en mode “concentration extrême”. Le travail à distance a cet avantage que l’open-space n’a pas : Pas de bruit, pas d’interruptions par les collègues… Place à la concentration. Le télétravail est parfait pour tous les travaux en profondeur nécessitant calme et concentration, la planification de projets, la résolution de problèmes complexes. En tant que manager, respectez la concentration et le temps de travail de vos collaborateurs.

4 ) Ne pas abuser du téléphone. Au bureau, on est tenté d’aller voir quelqu’un pour lui demander “où il a rangé tel document”. Lorsque ce même collaborateur travaille à distance, on est tenté de reproduire ce comportement en l’appelant. Stop : Le téléphone ne devrait servir que pour partager les informations importantes ou pour traiter des urgences. Si ce que vous avez à demander n’est ni important ni urgent, abstenez-vous ou envoyez un mail.

5 ) Une communication efficace. La manière de communiquer influe directement sur l’efficacité d’une équipe. Choisissez ensemble les outils nécessaires à la bonne communication (mails, visio, messagerie instantanée, etc…). Ces outils doivent être simples, convenir à tous, permettre un partage aisé de l’information et une prise de parole facilitée lorsque plusieurs membres de l’équipe travaillent à distance.

6 ) Pas de reporting à outrance. En tant que manager, vous êtes là pour vous assurer que les objectifs sont bien atteints. Pour suivre les résultats, pas pour faire du micro-management et suivre l’état d’avancement de chaque tâche. Le reporting devrait être le même à distance que lorsqu’on est au bureau, il faut se limiter à l’essentiel.

7 ) Organiser des réunions pour maintenir la cohésion d’équipe. Afin de maintenir une synergie d’équipe, vous devez organiser des réunions d’équipe obligatoires pour tous y compris ceux travaillant à distance.

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MANAGEMENT : COMMENT AGIR FACE AU SYNDROME DE LA CABANE ?

Après des semaines de télétravail, le déconfinement s’accompagne dans les entreprises d’un phénomène : le syndrome de la cabane, ou cette réticence à retrouver le chemin du bureau. Comment manager son équipe en la ramenant dans l’entreprise sans la brusquer ou engendrer des conflits ?

Ce phénomène se traduisant par la peur de quitter un lieu d’isolement pour retrouver le monde extérieur n’est pas nouveau. Il a en effet été observé dès le début du XXe siècle aux États-Unis chez les chercheurs d’or, qui partaient vivre plusieurs mois dans de petites cabanes isolées. À leur retour, nombre d’entre eux éprouvaient de l’angoisse à retrouver la civilisation et regrettaient leur vie recluse. Ce ressenti a également été constaté dans certains métiers (comme gardien de phare) ou chez les personnes sortant d’une longue hospitalisation. Cette anxiété perçue par beaucoup dès le début du déconfinement revêt différents symptômes : fatigue, tristesse, irritabilité, perte de motivation… Nombreux sont ceux qui ont apprécié de passer davantage de temps avec leur famille, de ne plus emprunter les transports en commun, ou encore de se focaliser sur le développement de leur vie personnelle. Le syndrome de la cabane correspond donc aujourd’hui à l’appréhension de rompre ce repli sur soi, de sortir de sa bulle pour reprendre une vie sociale et professionnelle normale.

Bien réagir face au syndrome de la cabane en 7 points :

1 / Reconnaître la situation et rassurer
Ne pas faire abstraction de la crise est fondamental : évitez d’agir comme si tout était revenu à la normale. La situation a été plus ou moins difficile à gérer pour chacun, il est donc important de ne pas l’ignorer et de ne pas brusquer son équipe. Au contraire, il revient au manager de rassurer ses collaborateurs, tant sur les mesures mises en place par l’entreprise concernant le respect des règles sanitaires que sur la reconnaissance des difficultés rencontrées pour traverser cette période.

2 / Remercier et témoigner sa confiance pour réengager
Remercier les membres de votre équipe pour leur investissement dans ces circonstances exceptionnelles, c’est reconnaître et consolider le lien de confiance existant entre l’entreprise et ses collaborateurs. Votre équipe appréciera d’être félicitée pour ses capacités d’adaptation et le travail fourni durant la crise.

3 / Verbaliser
Dans un contexte aussi particulier, un manager se doit d’être encore plus attentif à sa façon de communiquer, mais aussi de donner davantage la parole, afin que chacun puisse mettre des mots sur son vécu et sur ses craintes. Organisez des réunions et entretiens individuels : cette verbalisation aidera votre équipe à se réinvestir plus facilement et plus rapidement, surtout si certains expriment de l’appréhension ou se montrent réfractaires au retour dans l’entreprise.

4 / Mettre l’accent sur le relationnel et le collectif
Appuyez-vous sur cette expérience unique pour valoriser les forces et la complémentarité des membres de votre équipe, et l’importance de l’interaction. Mettez en avant le collectif en présentant l’entreprise comme un lieu de ressources, de lien et de convivialité que ne peut apporter le télétravail. Fédérez vos collaborateurs autour d’un objectif commun pour les inciter à quitter leur cabane afin de retrouver un sens collectif à leur travail.

5 / Faire preuve de transparence
Communiquer sur les chiffres, les impacts de la crise sur l’entreprise et les défis à relever est primordial. C’est le rôle du manager et la meilleure façon d’impliquer votre équipe.

6 / Réadapter les objectifs sans insister sur la performance
Les challenges qui s’annoncent sont probablement importants, mais soyez vigilant à ne pas orienter votre discours exclusivement sur la performance, au risque d’être contre-productif. La crise a sans doute conduit à revoir les priorités et les objectifs, alors fédérez les membres de votre équipe autour de cet enjeu commun.

7 / Équilibrer exigence et flexibilité
Dans la situation actuelle, un manager doit se montrer à l’écoute et prêt à faire des ajustements. Installez le retour dans l’entreprise à un rythme progressif en mettant en avant sa nécessité (travail en équipe, engagement, fluidité des échanges…). Toute réorganisation doit se faire sur la base de la concertation : proposez une réflexion commune sur le travail à distance en vous appuyant sur le bilan des semaines passées en confinement (pour votre entreprise et plus largement en France).

XXL vous propose des solutions de coaching personnalisé et d'accompagnement pour vous aider à développer ces savoir-faire essentiels et faire grandir vos équipes.

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Alex POMARES prend en charge le développement du pôle coaching du cabinet XXL Stratégie & organisation.

Après avoir ouvert une seconde antenne Lilloise il y a un an, le cabinet amiénois renforce son équipe en accueillant Alex POMARES, coach de dirigeants et managers. Cet expert en intelligence émotionnelle et relationnelle devenu successivement conférencier et formateur en entreprise, prend aujourd’hui en charge le développement du pôle coaching du cabinet.

Créé en 2005, XXL est un cabinet de conseil en stratégie qui regroupe aujourd’hui 5 consultants spécialisés dans l’audit, le conseil et l’accompagnement des organisations. La vocation du cabinet est de faire grandir les entreprises et de les accompagner dans leur développement. Pour répondre à la demande croissante de ses clients, XXL renforce son équipe en intégrant Alex POMARES, Coach certifié dans l’accompagnement des dirigeants, managers et de leurs équipes.

Selon Alex POMARES, le coaching d’entreprise permet d’accompagner, un individu, une équipe ou une organisation dans atteinte des objectifs et l’optimisation de la performance tout en favorisant l’épanouissement dans le travail. L’action du coach consiste alors à créer un environnement permettant au coaché de trouver ses propres solutions. Le coaching doit véritablement impliquer la personne et l’aider à changer de fonctionnement dans la durée.

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Organiser votre séminaire de cohésion en 10 points

Pour un séminaire réussi, voici une méthodologie à suivre :

1. Définissez l’objectif du séminaire
Tout évènement doit être conçu en fonction de son objectif et de sa cible. Il est donc essentiel de définir clairement ces deux points, qui conditionneront toutes les décisions, tout au long du processus d’organisation. Par exemple, la nature même de l’événement sera radicalement différente selon qu’il s’agit d’un séminaire pour des partenaires, des collaborateurs ou des clients.

2. Choisissez le thème et le format du séminaire
Le thème et le format seront définis en fonction des objectifs et du public. Trouvez un intitulé accrocheur, qui motivera les participants, et autour duquel s’articulera le projet. Parallèlement, il faut estimer s’il est plus adapté d’organiser un week-end, une journée ou un dîner, et ce toujours en fonction de l’objectif défini précédemment.

3. Définir un budget
Le budget devra être défini en fonction des critères précédents (objectif, cible, format) et non uniquement en fonction de contraintes internes. Par exemple, mieux vaut négocier avec l’hôtel des avantages relevant du confort des chambres, plutôt qu’une remise de prix.

4. Choisir une date
Du choix judicieux de la date dépendra la présence d’un maximum d’invités. Évitez les dates qui compromettraient la disponibilité des participants, et donc le succès de l’évènement : les week-ends de ponts, les vacances scolaires, les jours d’événements sportifs nationaux.

5. Choisissez le lieu
Le lieu devra être choisi selon sa capacité d’accueil, sa facilité d’accès, la présence d’un interlocuteur privilégié sur place… La consultation des brochures ne suffit pas : une visite des lieux est indispensable pour éviter toute mauvaise surprise et imaginer plus facilement l’événement à organiser dans ce contexte. Une fois le lieu choisi, une demande de devis devra être effectuée et il est conseillé de poser une option pour garantir la réservation.

6. Élaborez le rétro-planning en amont de l’événement
Un rétro-planning permet de suivre au jour le jour toutes les étapes de l’événement pour s’assurer de son bon déroulement. Ce rétro-planning doit : intégrer toutes les échéances: réservations à effectuer, interlocuteurs à prévenir, acomptes à verser, prévoir une certaine marge de manœuvre pour ne pas compromettre l’événement en cas de retard ou d’imprévu sur une échéance.

7. Réalisez le planning de l’événement pour les participants
La journée doit être organisée avec soin, selon un planning précis qui sera communiqué à tous les invités.
Le planning comprendra les heures des conférences et des activités, des temps de pause au cours de la journée, une certaine marge de manœuvre pour « absorber » les imprévus, comme une conférence débordant légèrement de l’horaire initial.

8. Communiquez en amont sur l’événement
Que les participants soient des collaborateurs de l’entreprise ou des invités extérieurs, un plan de communication doit être mis en place. Son objectif : prévenir les invités suffisamment à l’avance et s’assurer de leur présence. Il faut donc leur faire parvenir des invitations, recueillir leurs réponses pour évaluer le nombre réel de participants… Attention : si certaines activités requièrent une tenue particulière, cela doit être clairement précisé, afin de ne pas mettre les invités mal à l’aise (par exemple une tenue de sport pour des jeux sportifs, de bonnes chaussures de marche pour une course d’orientation, etc.).

9. Répéter, synchroniser…
La veille de l’événement, une visite sur les lieux est indispensable pour s‘assurer que tout est en place, faire éventuellement des répétitions, en particulier si une prestation artistique est prévue, recontacter les différents intervenants qui animeront la journée pour faciliter son déroulement.

10. Communiquer après l’événement
Une fois l’événement terminé, tout n’est pas fini ! Le lendemain, mettez en place un formulaire de satisfaction pour recueillir les retours des participants sur l’événement. Une semaine plus tard, envoyez aux participants un mot de remerciement et un compte rendu de la journée, si possible avec des photos prises au cours du séminaire.

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CONFERENCE : La motivation, force motrice de l’entreprise.

La performance ne se construit pas dans l’obsession de vaincre, mais dans la passion constante de faire et progresser dans son métier. En identifiant les mécanismes qui créent la motivation, vous pouvez alors construire un système de management capable de donner à chacun, une vision qui mobilise, une mission qui motive et définir des règles du jeu qui sécurisent. Le management est un véritable métier avec ses outils, ses méthodes, ses règles et ses principes qui rappellent que le destin de l’entreprise se construit toujours à l’intérieur d’elle-même.

Intervenant : Philippe Rousselle a accompagné depuis 2005 plus de 300 entrepreneurs, managers et leurs équipes.
Donner du sens, piloter le changement, cultiver la volonté de réussir
et manager la performance résument son métier : la stratégie et l’organisation des entreprises

SOIREE IPOT (Industrie Porte Ouverte en Thiérache) – JEUDI 22 MARS à 19h00 – Ecomusée de Fourmies.
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Ouverture de « XXL » à Lille.

XXL poursuit son développement sur les Hauts de France et ouvre un second cabinet à Lille.

John D. prend la direction du cabinet XXL Lillois, après avoir successivement intégré les DRH du Crédit Agricole Nord de France, d’Agapes Restauration et de Leroy Merlin France. Cet expert en ressources humaines et en management renforce les compétences du cabinet dont le métier est de faire grandir les entreprises et de les accompagner dans leur développement.

Créé à Amiens en 2005, XXL, le cabinet de conseil en stratégie et organisation regroupe aujourd’hui 5 consultants. Leurs expertises sont : La stratégie et le pilotage d’entreprise, l’organisation et le management, la gestion des ressources humaines.

Depuis les Hauts-de-France, l’effacement des frontières entre le Nord et la Picardie a permis au cabinet d’étendre son territoire d’intervention. Avoir un second port d’attache dans la capitale des Flandres est une suite logique au développement et répond à la volonté de « Voir loin et rester proches » des clients et prospects Lillois.

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KICK OFF / Comment bien démarrer l’année ?

Largement généralisé dans les entreprises anglo-saxonnes sous le terme kick off (donner le coup d’envoi), le lancement de l’année est un temps fort qui contribue à communiquer les objectifs de l’entreprise et générer l’adhésion des équipes. La réussite du « Kick Off » passe par le partage de la vision stratégique, l’appropriation des objectifs chiffrés, le renforcement des valeurs de l’entreprise et la présentation des équipes-projets.  

Une vision partagée
Partager sa vision, c’est avoir une intention, une orientation claire des actions à mener. La vision permet à chaque collaborateur de se projeter dans un futur. Avec une vision claire, l’espace de création s’ouvre à l’innovation. L’intervention de la Direction est le temps fort de la session. Elle ne tolère aucune improvisation, aussi bien sur le fond que sur la forme. Les objectifs auront été préalablement partagés avec les managers.

Pas de valeur sans valeurs
Les valeurs de l’entreprise sont les liens qui unissent le groupe autour du projet. Elles soutiennent la satisfaction de l’appartenance au groupe et chacun s’y reconnaît. La réunion de « kick off » est une opportunité exceptionnelle de rappeler et renforcer les valeurs de l’entreprise.

Renforcer la coopération des équipes
Le lancement de l’année est un moment idéal pour favoriser la cohésion, partager les expériences, valoriser les réussites, fêter ses héros et renforcer l’esprit d’équipe. Une telle démarche permet à chaque équipe et collaborateur d’enrichir sa propre perception de l’entreprise en accord avec la vision globale. En partageant avec les autres, l’interdépendance s’établit peu à peu et génère des interactions plus efficaces.

Créer un moment mémorable
Chacun doit se souvenir de cet évènement dans lequel le plaisir est pris individuellement et en groupe. C’est l’occasion de surprendre par le fond : Invitez un conférencier ou un animateur autour d’un thème en lien avec le projet d’entreprise.  Et la forme : Organisez un team-building en mixant vos équipes, choisissez un lieu original et inattendu. L’événement sera clôturé par un moment convivial, voir même festif selon la culture de l’entreprise.

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Les 5 dysfonctionnements d’une EQUIPE / La pyramide de Lencioni

Patrick Lencioni dans son livre « les 5 dysfonctionnements d’une équipe » nous propose sa pyramide des 5 comportements que l’on peut assimiler à des niveaux de maturité d’équipe. Ces niveaux se construisent les uns sur les autres, le niveau supérieur ne pouvant être élaboré que si le niveau inférieur est consolidé.

Niveau 1 : La confiance. On ne peut pas construire une équipe sans confiance. Il faut que les membres de l’équipe se fassent confiance entre eux et donc acceptent de laisser transparaitre leur vulnérabilité. Un des frein à cette transparence est la peur d’être vulnérable. La tentation est grande de ne pas communiquer aux autres des informations sur sa vie privée ou sur ses défauts personnels pour ne pas donner prise aux critiques.

Niveau 2 : Les conflits. Une fois atteinte la confiance entre les membres de l’équipe, il faut aborder le niveau supérieur, à savoir ne plus avoir peur d’aborder des points conflictuels concernant la marche de l’entreprise. Une évidence de la non atteinte de ce niveau est justement l’absence et l’évitement des conflits donnant l’impression d’une fausse harmonie au sein de l’équipe, alors que des conflits larvés s’accumulent. A l’inverse ce niveau est réussi si les membres de l’équipe sont capables d’exprimer et défendre leurs points de vues mais aussi d’écouter ceux des autres pour pouvoir argumenter. A la fin de ce “conflit”, quand une décision est prise, les parties prenantes doivent être convaincues par cette décision, ou au minimum être engagées à la mettre en œuvre. Ce qui nous amène au niveau suivant.

Niveau 3 : L’engagement. Si le niveau deux permet d’avoir des “discussions franches” pour s’engager sur une décision, il est aussi primordial qu’une fois la décision prise, elle soit mise en action. Un échec à ce niveau peut prouver que le conflit de l’étape précédente n’a pas été complètement épuisé et les décisions acceptées. L’échec à franchir cette étape s’illustre par l’ambigüité des actions des membres de l’équipe. Leurs actions n’étant pas claires en regard des décisions prises. Il peut être judicieux dans ce cas de revenir à l’étape précédente pour définitivement purger de précédents arguments ou aborder les nouveaux arguments qui n’auraient pas été pris en compte.

Niveau 4 : La responsabilité. Le quatrième niveau accessible uniquement, tout comme les autres niveaux, en cas de réussite du niveau précédent est l’acceptation d’être redevable des actions acceptés. Un échec à ce niveau se voit par la fuite de certains membres de l’équipe face à leurs responsabilités ou bien la complaisance dans des résultats médiocres par rapport à l’objectif fixé. Chacun devant pouvoir compter sur les autres membres de l’équipe, il est important que chacun endosse ses responsabilités pour que l’équipe avance.

Niveau 5 : L’attention aux résultats. Le cinquième niveau, “l’attention aux résultats” suite logique du niveau précédent, peut être biaisé par des problèmes d’égo et de statuts personnels. En effet certains peuvent vouloir faire passer leurs objectifs personnels avant les objectifs d’équipe ou d’entreprise actés précédemment.

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